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Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/455

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IGITUR

ou
LA FOLIE D’ELBEHNON


Ce Conte s’adresse à l’Intelligence du lecteur qui met les choses en scène, elle-même.
S. M.


[INTRODUCTION]

Ancienne étude


Quand les souffles de ses ancêtres veulent souffler la bougie, (grâce à laquelle peut-être subsistent les caractères du grimoire) — il dit « Pas encore ! »

Lui-même à la fin, quand les bruits auront disparu, tirera une preuve de quelque chose de grand (pas d’astres ? le hasard annulé ?) de ce simple fait qu’il peut causer l’ombre en soufflant sur la lumière —

Puis — comme il aura parlé selon l’absolu — qui nie l’immortalité, l’absolu existera en dehors — lune, au-dessus du temps : et il soulèvera les rideaux, en face.


Igitur, tout enfant, lit son devoir à ses ancêtres.