OXFORD CAMBRIDGE
LA MUSIQUE ET LES LETTRES
DÉPLACEMENT AVANTAGEUX
Comme ce devient difficile au Français, perplexe en son cas, de juger les choses à l’étranger ! Un tel vague, sans même la brume, je la rapporterais d’Angleterre. Invité à « lecturer » devant Oxford et Cambridge et, la politesse rendue en visites aux merveilles présentées par ces très particuliers séjours — l’un imposant peut-être, intime l’autre, entre qui pas de choix — reste à extraire une conclusion ayant cours. La promenade connue cesse au pénétrant, enveloppant Londres, définitif. Son brouillard monumental — il ne faudra le séparer de la ville, en esprit; pas plus que la lumière et le vent ne le roulent et le lèvent des assises de matériaux bruts jusque par-dessus les édifices, sauf pour le laisser retomber closement, superbement, immensément : la vapeur semble, liquéfiée, couler peu loin avec la Tamise. Une heure et quart, de trains, vers les cités savantes; j’avais une raison. Rapprochez, par ouï-dire, des collèges de tout style en une telle communion, l’étude, qu’à leur milieu rien de discordant, moyen-âge, Tudorien, aéré de prairies à vaches et à cerfs, avec eaux vives, propres à l’entraînement : la Grande-Bretagne s’adonne à l’élevage athlétique de ses générations. L’Université lie ces couvents ou clubs, legs princiers, libéralités. Tout — que la jeunesse abrite sa croissance dans l’architecture de pensifs locaux, serait simple, avec même la côtoyant, en aînés, une présence d’hommes, uniques par l’Europe et au monde, qui, à mon sens, domine la pierre historiée comme je fus surtout étonné d’eux. Aujourd’hui, choisissant, à parfaire, une impression de beauté, véritablement la fleur et le résultat ce sont les Fellows.