Page:Mallarmé - Divagations.djvu/122

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.






TENNYSON VU D’ICI






Maintenant que tout est dit, pour des jours et que demeure le silencieux Westminster, voici une piété à ressaisir partout voire à l’étranger, avant leur dispersion, la tourbillonnante et volante jonchée de regrets, le jugement ou l’émotion ; autour du vide, que marque Tennyson. L’incompétence, de même, compte ; et la grande presse ou quotidienne ici manifeste un peu la sienne, autrement que par une louable pudeur : elle voulut sembler au fait, trop vite et, que n’expliqua-t-elle, à l’instant, surprise ! Je voue ma gratitude à un journal qui, dès l’événement fatal, adressa, chez moi, comme il eût pu le faire auprès de tout autre poëte informé de plusieurs particularités anglaises, quelqu’un ; afin de ne parler du superbe défunt que sciemment à peu près. Une note du moins conforme à la grandeur en cause, la sienne retentit juste et à quoi bon rappeler désor-