Page:Mallarmé - Divagations.djvu/235

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La chicane, la seule que j’oppose à tout faux temple, vainement s’appelât-il Odéon, n’est pas qu’il tienne pour une alternative plutôt que l’autre, la sienne va à ses pseudo-attributions et dépend d’une architecture : mais fronton d’un culte factice, entretenant une vestale pour alimenter sur un trépied à pharmaceutique flamme le grand art quand même ! de recourir méticuleusement et sans se tromper à la mixture conservant l’inscription quelconque Ponsard comme à quelque chose de fondamental et de vrai. Un déni de justice à l’an qui part ou commence, ici s’affirme, en tant que la constatation, où je ne vois sans déplaisir mettre un cachet national, que le présent soit infécond en produits identiques, comme portée et vertu par exemple, c’est-à-dire à combler avec ce qui simule exister le vide de ce qu’il n’y a pas. Au contraire, en mes Notes d’abord, nous sommes aux grisailles et vous n’aviez, prêtresse d’une crypte froide, pas à mettre la main sur une des fioles avisées qui se parent en naissant, une fois pour toutes par économie, de la poussière de leur éternité. Ce Ponsard, plus qu’aucun, n’agite mon fiel, si ce n’est que, sa gloire vient de là, il paya d’effronterie inouïe, hasardée, extravagante et presque belle en persuadant à une clique, qu’il représentait, dans le manque de tout éclat, au théâtre la Poésie, quand en resplendissait le dieu. Je l’admire pour cela, avoir sous-entendu Hugo,