Page:Mallarmé - Divagations.djvu/242

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pable tout seul de répondre à de très subtils instincts, ni la musique du reste trop fuyante pour ne pas décevoir la foule : mais à soi fondant ce que ces deux isolent de vague et de brutal, l’Ode, dramatisée ou coupée savamment ; ces scènes héroïques une ode à plusieurs voix.

Oui, le culte promis à des cérémonials, songez quel il peut être, réfléchissez ! simplement l’ancien ou de tous temps, que l’afflux, par exemple, de la symphonie récente des concerts a cru mettre dans l’ombre, au lieu que l’affranchir, installé mal sur les planches et l’y faire régner.

Chez Wagner, même, qu’un poëte, le plus superbement français, console de n’invoquer au long ici, je ne perçois, dans l’acception stricte, le théâtre (sans conteste on retrouvera plus, au point de vue dramatique, dans la Grèce ou Shakespeare), mais la vision légendaire qui suffit sous le voile des sonorités et s’y mêle ; ni sa partition du reste, comparée à du Beethoven ou du Bach, n’est, seulement, la musique. Quelque chose de spécial et complexe résulte : aux convergences des autres arts située, issue d’eux et les gouvernant, la Fiction ou Poésie.

Une œuvre du genre de celle qu’octroie en