Toujours que, dans le lieu, se donne un mystère :
à quel degré en reste-t-on spectateur, ou
présume-t-on y avoir un rôle ? Je néglige tout
aplanissement chuchoté par la doctrine et me
tiens aux solutions que proclame l’éclat liturgique :
non que j’écoute en amateur, peut-être
soigneux, excepté pour admirer comment, dans
la succession de ces antiennes, proses ou motets,
la voix, celle de l’enfant et de l’homme, disjointe,
mariée, nue ou exempte d’accompagnement
autre qu’une touche au clavier posant l’intonation,
évoque, à l’âme, l’existence d’une personnalité
multiple et une, mystérieuse et rien
que pure. Quelque chose comme le Génie, écho
de soi, sans commencement ni chute, simultané,
en le délire de son intuition supérieure : il se
sert des exécutants, par quatuor, duo, etc.,
ainsi que des puissances d’un instrument unique,
jouant la virtualité — à l’opposé d’usages d’opéra,
où tout afin de rompre la céleste liberté
de la mélodie, seule condition et l’entraver par
la vraisemblance du développement régulier humain.
Une assimilation m’obsède, parmi le plaisir, d’effets extraordinaires retrouvés ici et de certain sens, pour nos fastes futurs, attribuable peut-être au théâtre, comme fut, au sanctuaire un agencement dramatique rare : séance ne le montra autre part, constituée pour l’objet.