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CONFRONTATION






Le matin, las d’été, avant que tout éblouisse, mène dans les prés y perdre l’insomnie. La journée, pour chacun, commença, vers ces meules, le bois, un ruisseau ; la promenade se barre invariablement de travail et la sueur survit à la rosée. Même œillade du même homme chétif ou musculeux, cassé sur la besogne ; questionneuse Toi que viens-tu faire ici ? Un mauvais vouloir et dédain, justes chez qui peine, envers une oisive approche, je les invite à rétablir, sous le ciel, l’équité — véridiquement embarrassé de paraître sur une éminence, auprès du trou par quelqu’un creusé depuis l’aube.


Vite opposer une formule, rien que de proche et de bref, à cette interrogation visuelle comme elle se fixe sur moi ou que le tâcheron ne puisse,