Page:Mallarmé - Divagations.djvu/72

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

perd l’ennui, ils flamboient, une incompréhensible pourpre coule — du fard ? du sang ? Étrange le coucher de soleil ! Ou ce torrent de larmes illuminées par le feu de bengale de l’artificier Satan qui se meut derrière ? La nuit ne prolonge que le crime, le remords et la Mort. Alors se voiler la face de sanglots moins par ce cauchemar que dans le sinistre bris de tout exil ; qu’est-ce le Ciel ?