Page:Mallarmé - La Musique et les lettres.djvu/64

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Des coupures d’articles un peu chuchotent ma part, oh ! pas assez modeste, au scandale que propage un tome, paraît-il, le premier d’un libelle obstiné à l’abattage des fronts principaux d’aujourd’hui presque partout ; et la fréquence des termes d’idiot et de fou rarement tempérés en imbécile ou dément, comme autant de pierres lancées à l’importunité hautaine d’une féodalité d’esprit qui menace apparemment l’Europe, ne serait pas de tout point pour déplaire ; eu égard à trop de bonne volonté, je n’ose la railler, chez les gens, à s’enthousiasmer en faveur de vacants symptômes, tant n’importe quoi veut se construire. Le malheur, dans l’espèce, que la science s’en mêle ; ou qu’on