Page:Mallarmé - Les Dieux antiques.djvu/169

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d’or, d’argent, de bronze, l’héroïque et celui de fer. Dans cette tradition on suppose que les hommes vivaient d’abord libres de tous besoins et de la douleur, de la maladie, avant que Pandore vînt à lâcher tous les maux.

La fable de Prométhée, elle, donne à supposer que l’état très-primitif de l’homme était une misère excessive, et sa vie, celle des bêtes brutes, jusqu’à ce que ce héros lui donnât les maisons et le feu et le fît vivre dans l’ordre et avec décence. Cette notion se rencontre aussi dans l’histoire de Phoronée.