c’est Sigmund qui l’en retire ; et plus tard, lorsqu’elle est cassée, Régin, l’artisan, qui correspond à Héphaïstos, le Vulcain latin, la forge de nouveau pour Sigurd.
Cette épée gagnée par lui et par nous reconnue, suivons
les exploits qu’accomplit Thésée : il tue le géant Périphètes
(fig. 135), le voleur Sinnis, la truie de Crommyon ;
et le cruel Procuste, qui torturait ses victimes en étirant
Fig. 135. — Thésée tue Périphètes.
leurs membres jusqu’à ce que mort s’ensuivît. Tant de
hauts faits ne servirent pas à exempter ce héros de labeurs
ultérieurs. Comme Persée et Héraclès, Thésée est voué
à une vie de peines ; et d’Athènes il fut envoyé pour tuer
le monstre, avec le vaisseau qui portait au Minotaure un
tribut d’enfants à dévorer. Cette bête chimérique avait la
forme d’un taureau, qu’on disait né de Pasiphaé, la femme
de Minos. Explication simple : le nom de Pasiphaé désigne
« quelqu’un qui donne la lumière à tous » ; et le taureau,
dans les hymnes védiques les plus vieux, est toujours
mentionné conjointement avec le soleil et le char d’In-