Page:Mallarmé - Les Poésies, 1899.djvu/107

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.




II


(La Marchande d’Herbes Aromatiques)


Ta paille azur de lavandes,
Ne crois pas avec ce cil
Osé que tu me la vendes
Comme à l’hypocrite s’il

En tapisse la muraille
De lieux les absolus lieux
Pour le ventre qui se raille
Renaître aux sentiments bleus.

93