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Certaine incurie des premières représentations pour ne pas dire un éloignement peut-être de leur solennité, où une présence avérée devant tout l’éclat scénique commande, au lieu de ces légères Notes d’un coin prises par côté et n’importe quand à l’arrière vibration d’un soir, mon attention pleine et de face, orthodoxe, à des plaisirs que je sens médiocrement ; aussi d’autres raisons diffuses, même en un cas exceptionnel m’avaient conduit (et la certitude pour la critique d’ici de compter, en faveur du drame lyrique, sur l’éloquente bravoure de mon conjoint musical[1]) à négliger les moyens d’être de ce lever angoissant du rideau français sur Wagner. Mal m’en a pris ; on sait le reste et comment c’est en fuyant la patrie que dorénavant il faudra satisfaire de beau notre âme.

Voilà, c’est fini, pour des ans…

Que de sottise et notamment au sens politique envahissant tout, si bien que j’en parle ! d’avoir perdu une occasion élémentaire, tombée des nuages et sur quoi s’abattre, nous de manifester à une nation hostile

  1. M. de Fourcaud.