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d’un orchestre tend à reproduire seulement et à feindre. Admirez dans sa toute puissante simplicité ou foi en un moyen vulgaire et supérieur, l’élocution, puis la métrique l’affinant à une expression dernière, comme quoi un esprit, qui se réfugia au vol de plusieurs feuillets, défie la civilisation négligeant de construire à son rêve, motif qu’elles aient lieu, la Salle prodigieuse et la Scène. Le mime absent et finales ou préludes aussi par les bois, des cuivres et les cordes, il attend, cet esprit, placé au-delà des circonstances, l’accompagnement obligatoire d’arts ou s’en passe. Seul venu à l’heure parce que l’heure est sans cesse aussi bien que jamais, à la façon d’un messager, du geste il apporte le livre, ou sur ses lèvres, avant que de s’effacer ; et l’être qui retint l’éblouissement général, le multiplie chez tous, du fait de la communication.

La merveille d’un haut poème comme ici me semble que, naissent des conditions pour en autoriser le déploiement visible et l’interprétation, d’abord il s’y prêtera et ingénument au besoin ne remplace tout que faute de tout.

J’imagine que la cause de s’assembler, dorénavant, en vue de fêtes inscrites au programme humain, ne sera