Page:Mallarmé - Poésies, 1914, 8e éd.djvu/67

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H.

Oh ! tais-toi !

N.

Oh ! tais-toi ! Viendra-t-il parfois ?

H.

Oh ! tais-toi ! Viendra-t-il parfois ? Étoiles pures,
N’entendez pas !

N.

N’entendez pas ! Comment, sinon parmi d’obscures
Épouvantes, songer plus implacable encor
Et comme suppliant le dieu que le trésor
De votre grâce attend ! et pour qui, dévorée
D’angoisses, gardez-vous la splendeur ignorée
Et le mystère vain de votre être ?