Page:Mallarmé - Préface à Vathek.djvu/51

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sulte de la réduction plus tard à quinze cents du chiffre de onze mille d’abord attribue aux degrés d’une tour : il faut la signaler.

L’orthographe française de Vathek suit les innovations en vigueur à la date où fut composé cet ouvrage, suppression du t aux participes présents, etc., ou bien s’attarde à des modes d’écrire antérieurs, réduplication de consonnes comme dans jetter, appeller, etc. ; il n’y est apporté de changement, qu’en ce qui concerne les deux p dans le verbe apercevoir, interdits déjà par le Dictionnaire de l’Académie, de sorte qu’il y avait faute : le Lecteur les trouvera d’ordinaire réduits à un. Les Solimans, montré partout avec le pluriel, en perdait une fois la désinence, page 164, ligne 5, qui a été restaurée. Seules des fautes typographiques pas moins irrécusables ont subi une correction, telle que le rétablissement d’une ſ, évitant ce sens baroque « la biche qui ſuit le chaſſeur » ; et du pronom réfléchi là « un bruit qui fit trembler et s’entrouvrir la voûte » : nul autre exemple qui importe.

Les Notes ci-contre fort diminuées, dans leur nombre et quant au volume de certaines, par la publication faite à l’étranger, ont dû recevoir plusieurs retouches peu graves, une phrase ou deux (Notes 5, 40, 65 et passim) ayant échappé jadis