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Page:Mallarmé - Vers et prose.djvu/103

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LE PHÉNOMÈNE FUTUR


Un ciel pâle, sur le monde qui finit de décrépitude, va peut-être partir avec les nuages ; les lambeaux de la pourpre usée des couchants déteignent dans une rivière dormant à l’horizon submergé de rayons et d’eau. Les arbres s’ennuient, et, sous leur feuillage blanchi (de la poussière du temps plutôt que celle des chemins), monte la maison en toile du Montreur de choses passées ; maint réverbère attend le crépuscule et ravive