Page:Mallarmé - Vers et prose.djvu/178

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

eux, de douze timbres. Je juge ce goût très moderne.

Un cas, aucunement le moins curieux, intermédiaire, que le suivant. Le poëte d’un tact aigu qui considère cet alexandrin toujours comme le joyau définitif, mais à ne sortir, épée ou fleur, que rarement et d’après quelque motif prémédité, y touche comme pudiquement ou se joue à l’entour, il en octroie de voisins accords, avant de le donner superbe et nu : laissant son doigté défaillir contre la onzième syllabe ou se propager jusqu’à une treizième maintes fois. M. Henri de Régnier excelle à ces accompagnements, de son invention,