Page:Mallarmé - Vers et prose.djvu/196

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cevoir pour n’être pas gêné de leur présence, bref le mouvement), ce spirituellement et magnifiquement illuminé fond d’extase, c’est, c’est bien le pur de nous-mêmes par nous porté, toujours prêt à jaillir à l’occasion laquelle dans l’existence ou hors l’art fait toujours défaut. Musiques certes que l’instrumentation d’un orchestre tend à reproduire seulement et à feindre. Admirez dans sa toute-puissante simplicité ou foi en un moyen vulgaire et supérieur, l’élocution, puis la métrique l’affinant à une expression dernière, comme quoi un esprit qui se réfugia au vol de plusieurs feuillets, défie la civilisation négligeant de construire à son rêve, faute du