Page:Mallarmé - Vers et prose.djvu/212

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une représentation théâtrale, Sacre d’un des actes de la Civilisation[1]. À moins que cette Fable, vierge de tout, lieu, temps et personne sus, ne se dévoile empruntée au sens latent de la présence d’un peuple, celle inscrite sur la page des Cieux et dont l’Histoire même n’est que l’interprétation, vaine, c’est-à-dire un poème, l’Ode. Quoi ! le siècle, ou notre pays qui l’exalte, ont dissous par la pensée les Mythes, ce serait pour en refaire ! Le Théâtre les appelle, non ! pas de fixes, ni de séculaires et de notoires, mais un, dégagé de personnalité, car il figure notre aspect multiple : que de

  1. Exposition, Transmission de Pouvoirs, etc. : t’y vois-je, Brünnhilde ou qu’y ferais-tu, Sigfrid.