Page:Mallarmé - Poésies, 1914, 8e éd.djvu/68

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H.

Et le mystère vain de votre être ? Pour moi.

N.

Triste fleur qui croît seule et n’a pas d’autre émoi
Que son ombre dans l’eau vue avec atonie.

H.

Va, garde ta pitié comme ton ironie.

N.

Toutefois expliquez : oh ! non, naïve enfant,
Décroîtra, quelque jour, ce dédain triomphant..

H.

Mais qui me toucherait, des lions respectée ?
Du reste, je ne veux rien d’humain et, sculptée,