« Décidez pour le mieux. »
Et quand quittant le lit, il était revenu aux bureaux, à peine s’était-il fait rendre compte de ce qu’avait décidé Talouel trop habile, trop adroit et trop prudent d’ailleurs, pour prendre aucune mesure que le patron n’eût pas prise lui-même.
Cette apathie n’empêchait pas cependant que chaque jour Perrine le conduisît comme naguère dans les diverses usines ; mais le chemin se faisait silencieusement, sans qu’il répondît le plus souvent aux observations qu’elle lui adressait de temps en temps, et arrivé aux usines, c’était à peine s’il écoutait le rapport des directeurs.
« Pour le mieux, répétait-il, entendez-vous avec Talouel. »
Combien de temps cela durerait-il ?
Une après-midi qu’ils revenaient de la tournée des usines, et qu’ils approchaient de Maraucourt, au trot endormi du vieux cheval, une sonnerie de clairon passa dans la brise.
« Arrête, dit M. Vulfran, il semble qu’on sonne au feu. »
La voiture arrêtée, la sonnerie s’entendit distinctement.
« C’est le feu, dit M. Vulfran, vois-tu quelque chose ?
— Un tourbillon de fumée noire.
— De quel côté ?
— À travers le rideau des peupliers, je ne peux pas me reconnaître.
— À droite, ou à gauche ?
— Plutôt à gauche. »
À gauche, c’était vers l’usine.
« Faut-il mettre Coco au galop ? demanda-t-elle.
— Non, seulement va vite. »