litique, qu’elles lui procureroient tout ce que ſon ambition pouvoit ſouhaiter.
La Cour étant reſtée juſques alors, ſur le même pied où elle étoit ſous le Regne d’Aurantio ; on commença à ſonger à la réformer. Zarah jetta les yeux de tous côtez, pour trouver des eſprits foibles à placer auprès de la perſonne d’Albanie, & des gens qui lui fuſſent entierement dévouez : Cependant, comme elle jugea qu’il lui ſeroit difficile de déplacer Devonius, premier Officier de la Maiſon de la Reine, homme de naiſſance & de cœur, elle tâcha de le dégouter de la Cour, en chagrinant tous les Officiers qui dépendoient de lui, & en l’obligeant d’en recevoir d’autres à ſa recommandation. Une de ces Charges étant venue à vacquer, on s’addreſſa immediattement à Zarah pour l’obtenir, perſonne ne croyant que Devonius fut aſſez hardi pour