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XX.


Le ton n° 1 s'élargit en avançant à gauche à mesure que le n° 3 s'y retire. Il s'étale tout à fait à droite du moment que le ton n° 3 n'y existe plus, et n'est interrompu, de ce côté que par l’œil de séparation de la branche et de la feuille du milieu. Et relace cet œil de séparation conjointement avec le ton n° 2. en se redoublant sur les contours.

Ces deux tons terminent en même tems la branche supérieure en relaçant la fin du contour de son revers.

Nous reprenons ensuite ce revers que nous avons dû cesser de lier du moment que le courbe de son contour est devenu coulant, nous substituons au reflet le ton n° 2, de manière qu'il vient mourir en pointe sur la derniere duite qui fait la sommité du contour qui l'a relacé.

Nous suspendons le culot à l’extrémité du petit file de bout de l’œil de séparation, et là nous le considérons comme terminé puisque selon la branche, la fabrication ne présente plus que le dessin du contour supérieure de cette premiere moitié du culot, le bout de la feuille qui retombe à droite sur la branche cramoisi et les duites d'ombre grise qui les recouvre :

Nous reprenons la petite partie de fond qui se trouve entre le fil de bout droit de la branche supérieure du culot Et l'ombre grise portée par le montant cramoisi.

Nous montons pour d'abord, cette petite partie de fond, elle