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XVI.


Puisque c'est d'une part une teinte composée ayant presque la hauteur du ton n° 3, portant, d'autre part, sur une autre teinte ayant la hauteur du ton n° 4 seulement mais si la teinte vert-gai portait un numéro de ton plus élevé, comme par exemple, le n° 12, au lieu du n° 4: on rendrait le contraste de tons moins brusque en donnant une valeur de ton plus élevé au ton D. comme par exemple 5 au lieu de 3 , sans pour cela que le ton n°2 A, cesse de le traverser. alors indépendamment de l'harmonie de couleur que ce n°5,D. apporterait sur la ligne de jonction des deux teintes, il y apporterait en même tems l'harmonie de tons.

Dans un passage aussi resseré [sic], la fermeté du mélange des tons nos 2,3, et 5. ne produirait qu'un bon effet, et d'ailleurs elle disparaîtrait par le fait seul du contraste de son apposition sur le vert n°12.

Les combinaisons hardies et resserrées que nous venons d'expliquer sont applicables aux carnations, comme elles le sont en général partout où se rencontre une liaison brusque de teintes appartenant à des gammes différentes .

Dans une tête, par exemple, elles sont applicables, à la composition des teintes-faibles qui attachent les cheveux après la peau : elles le sont également pour engréner les teintes-faibles qui font leur jonction avec les tons sanguins et colorés des lèvres.