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III.


et par conséquent de la longueur du rouleau. 2° d’un châssis-mobile, se composant de trois pièces dont deux montants s’adaptant à la tringle et une traverse pour les lier.

3° une autre tringle également adaptée aux jumelles, mais celle ci plus légère que la premiere, serait fixée au dessus à distance convenable, pour que la partie supérieur du châssis puisse s’y accrocher quand il serait appliqué devant la chaîne.

4° deux légers cilindres [sic] en rouleaux à nervure sur les quels la feuille de papier à trait se roulerait. ces deux rouleaux s’adapteraient horizontalement aux montants du chassis de manière à laisser entre-eux une travée plus ou moins grande du calque déroulé et tendu.

Les diverses pièces dont se composerait cet appareil seraient toutes en fer et autant délicates que possibles à l'exeption [sic] de la première tringle qui seule pourrait être plus forte que le reste.

Nous concevrions l’application de cet appareil aux pièces de grandes dimensions dans l’adaptation à la première tringle, d’autant de chassis qu’il y aurait de personnes employées sur le même métier ; dans la maniere de les y placer chacune et dans les divers déployments qu'on leur donnerait.

La manière de calquer un tableau dont la dimension, en hauteur, n’exigerait qu’une seule feuille pour la couvrir, ne diffèrerait de la manière ordinaire, qu'en ce qu’elle porterait des lignes tirées d’équerre.