Page:Manzi - Livre de l'Atlantide.djvu/23

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ans, aucun dieu n’était apparu en Égypte ni sur aucun point connu du monde. Or, comme les dieux étaient le nom. de respect que l’on donnait aux Atlantes, cela prouve que la race rouge, à cette époque était presque disparue et que les survivants du déluge, les fils des dieux, s’étaient fortement mêlés aux filles des hommes. L’Amérique nous offre toute une série de traditions qui concordent étrangement avec celles d’Europe, d’Asie et d’Afrique.

Les races rouges d’Amérique (car il est à remarquer que sur ce continent des races multiples vécurent, des races blanches, des races jaunes, des races noires) font toutes remonter leurs traditions a un pays disparu qu’ils appellent Atlan ou Atzlan. Les Toltèques du Mexique, les Incas du Pérou, affirment hautement ce fait et prétendant être les descendants des fils d’Atlan. Les Dakotas de l’Amérique du Nord racontent qu’ils viennent d’une île engloutie située au soleil levant et d’où ils se sont échappés au moment du cataclysme sur des esquifs étranges. La divinité mexicaine Quetzalcoatl était venue, d’après la tradition, d’une contrée d’Orient très éloignée et disparue. Zamma, le fondateur de la civilisation du Yucatan, s’était donné une origine analogue. Puis il est curieux de constater que l’histoire du déluge qui, d’après les