Page:Manzi - Livre de l'Atlantide.djvu/35

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d’éruptions gigantesques. Or Platon, comme les livres mayas, raconte que l’engloutissement de l’Atlantide a été précédé d’éruptions volcaniques. Ces faits matériels constituent une preuve tangible de la vérité de la tradition.

L’anthropologie fournit à son tour des témoignages nombreux, en faveur du récit de Platon. La loi de l’évolution suppose pour se développer l’existence de progéniteurs. Nos races actuelles ont donc eu, d’après ce principe, des ancêtres moins évolués et présentant des caractères très nets d’infériorité physique. Ainsi notre cheval est le descendant évolué du protohippus et l’évolution porte sur le pied qui peu à peu s’est modifié et a perdu les doigts primitifs et inutiles pour la course, ne laissant subsister qu’un seul doigt dont l’ongle est devenu sabot. Il est à remarquer que l’on n’a point trouvé en Europe, en Asie, en Afrique, un grand nombre de progéniteurs de nos espèces actuelles, tandis qu’on les retrouvait dans les terres américaines à l’état fossile, quoique, chose étonnante, les produits de ces progéniteurs n’existassent point en Amérique lors, de sa découverte ! Ainsi le progéniteur du cheval, le protohippus, est un fossile américain. On ne l’a rencontré ni en Europe, ni en Afrique, Une de ses formes plus évoluées a sans doute été trouvée dans la région du Thibet, mais l’habitat réel du protohippus