Page:Manzi - Livre de l'Atlantide.djvu/44

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façon étonnante, au point de vue physique, à certains types américains. Ces Bretons constituent de petits îlots, très concentrés, et jamais ne se sont mêlés aux peuples environnants, envers lesquels d’ailleurs ils affectent du mépris. Et il est curieux de constater la parenté physique de ces Bretons avec certaines peuplades italiennes descendant des Étrusques, avec certains types égyptiens et indous. Ces Bretons se rattachent donc à la race rouge et sont totalement étrangers aux Sudéens et aux Boréens.

Mais où la parenté existant entre les rouges d’Amérique et les rouges d’Europe éclate merveilleusement, c’est dans la comparaison des Égyptiens et des peuples qui s’y rattachent (Phéniciens, Rumero, Accadiens, Étrusques) avec les Péruviens, les Mayas du Yucatan et les Mexicains, peuples représentant en Amérique la race rouge dans toute sa pureté. Même forme crânienne, mêmes usages, mêmes architectures, mêmes conceptions métaphysiques. On a la sensation très nette d’un progéniteur commun et ce progéniteur, que reconnaissent les traditions de ces peuples est, disent-elles, le pays d’Atlan, d’Atzlan, d’Atlantide, l’île mystérieuse enfouie au fond de la mer.

Au point de vue linguistique, il est curieux de constater la ressemblance existant entre l’alphabet phénicien et l’alphabet maya du Yucatan, entre le