Page:Manzi - Livre de l'Atlantide.djvu/96

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

assimilée à l’homme dans la vie publique et partageait son instruction et son éducation. La polygamie existait cependant au foyer. Durant la belle période toltèque, elle se réduisit dans la possession de deux ou trois femmes, mais pendant la décadence, elle battit son plein et le nombre des femmes augmenta. Il y eut cependant monogamie dans les classes supérieures, lorsque la civilisation toltèque atteignit son apogée et principalement chez les prêtres, car ceux-ci, se basant sur l’unité, considéraient la femme comme le complément de l’homme : une moitié, l’unité. Cependant, lorsqu’il y eut polygamie, il n’y eut point de harem. Les femmes se partageaient la besogne au foyer et vivaient en harmonie. Elles se considéraient comme des sœurs unies dans un même amour pour leur mari. D’ailleurs toute une longue éducation et l’hérédité les prédisposaient à cette conception du partage de l’amour. C’était pour elles un fait naturel et, loin de se jalouser, elles se soutenaient et s’aidaient. Moïse d’ailleurs n’a fait que s’inspirer des Atlantes, en permettant d’épouser trois femmes. La loi primitive égyptienne le permettait aussi. Mais il se passa dans l’histoire du mariage un fait curieux chez le peuple touranien. Celui-ci voulut établir à un moment le communisme. Opprimé par les Toltèques, ce peuple, comprenant qu’il ne pourrait résister à son ennemi mieux armé que par