Page:Maréchal - Projet d’une loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes.djvu/24

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lui apprirent pas à mettre plus d’harmonie dans sa conduite.

Considérant :

31o. Que pour l’ordinaire, une femme perd de ses graces et même de ses mœurs, à mesure qu’elle gagne en savoir et en talens.

Pour peu qu’elle sache lire et écrire, une femme se croit émancipée, et hors de la tutelle où la nature et la société l’ont mise pour son propre intérêt.

Considérant :

32o. Que la cause supprimée, l’effet tombe de lui-même : ainsi, les femmes ne sachant plus lire, ne nous offriront plus le risible travers de ces diplomates femelles, qui du fond d’un boudoir, le Publiciste à la main, disposent des empires, font la part aux rois, aux républiques… etc.