Page:Maréchal - Projet d’une loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes.djvu/34

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des qui-pro-quo ; et la jeune fille devenue raisonneuse, dit que sa maman radote, et traite son papa de bon-homme.

Considérant :

54o. Que si jamais les femmes n’avaient su lire, ni écrire… Juvénal, Molière et Boileau ne se seraient point armés contre elles des verges de la satyre.

Considérant :

55o. Que si jamais les femmes n’avaient osé porter la main à l’arbre de la science, Salomon ou St.-Paul n’aurait jamais trouvé de motifs pour parler d’elles en ces termes :

Melior est iniquitas viri, quam mulier benefaciens.

Considérant :

56o. Que le sage Salomon qualifie de Femme forte, non pas la femme esprit fort,