Page:Maréchal - Projet d’une loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes.djvu/59

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dans l’intérieur de vos maisons et les toiles, et les ouvrages propres à votre sexe. »

(Quintus, de Smyrne, trad. par Tourlet, Ch. i. T. i. in-8o. 1800.)
Considérant :

113o. Enfin la justesse et la convenance de ces bons vers :

<poem>Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et sache plusieurs choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfans, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens, Et régler sa dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie. Nos pères sur ce point étaient gens bien sensés Qui disaient qu’une femme en sait toujours assez… Les leurs ne lisaient point ; mais elles vivaient bien ; Leurs ménages étaient tout leur docte entretien, Et leurs livres un dé, du fil et des aiguilles, Dont elles travaillaient au trousseau de leurs filles ; Les femmes d’à présent sont bien loin de ces mœurs ; Elles veulent écrire, et devenir auteurs…

Molière.