Page:Maréchal - Projet d’une loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes.djvu/80

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par un encens perfide qui fait qu’elles se croient nées pour toute autre chose que pour aimer et pour l’être.

Les poëtes coupables effaceront ces madrigaux avec leur langue, comme il se pratiquait jadis à Marseille et à Lyon.

Suivant Bayle : « les femmes sont faciles à gagner par les vers. »

(Dictionn.)
XLVII.

La Raison veut que désormais il soit permis aux courtisannes, seulement, d’être femmes de lettres, beaux-esprits et virtuoses.

Les plus fameuses courtisannes de la Grèce l’étaient, les deux Aspasie, Rhodope, Phryné, Lays, Thaïs, Lamia ; Hypparchie était cynique de théorie et de pratique : Cléonice composait des livres avec ses amans.

(Aux premiers siècles de l’histoire mo-