Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LA MAISON PASCAL
I
La maison était équivoque et pimpante.
Plantée au fond d’une avenue déserte, elle dressait trois étages de briques vermeilles où s’entre-bâillaient des persiennes vertes, toujours mi-closes. La façade se décorait, à la manière des habitations méridionales, de bas-reliefs mythologiques : Amour et Vénus de plâtre peinturé, aux couleurs pâlies par la morsure du soleil.
Et, silencieuse, isolée, jolie, riante, — avec ses volets presque fermés qui semblaient, entre leurs rainures vertes, laisser filtrer la lueur de quelque espérance louche. — la Mai-