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Page:Marais - La Virginite de Mademoiselle Thulette.djvu/288

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de flou qui s’est trouvé être du psychologique. De sorte que…

— Au nom du ciel, gardez ces développements pour votre cours ! Vous ne pouvez savoir comme ils m’agacent ! Tenez, François, j’en arrive à donner raison au critique (je ne sais plus son nom), qui tenait toute votre philosophie pour une passagère efflorescence de la mode, adroitement mise en valeur par l’habile lanceur que vous êtes. Vous haussez les épaules ? Hé bien, moi, je vous le répète, je suis toute prête dorénavant, Monsieur le briseur de mariages, à détester, comme font vos adversaires, le charme dangereux qui émane de votre école d’imprécision voluptueuse et de sourire cosmopolite…

— Vous avez de bonnes lectures, remarqua Bergeron avec calme, mais… mais… puisque vous me jugez un si piètre grimaud, quelle aberration vous poussa donc à implorer le secours de mes faibles moyens ?

La baronne eut un cri du cœur :

— Dame ! À ce moment-là, vous n’aviez pas encore échoué !

Cette naïveté désarma Bergeron, qui sourit.