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CHAPITRE II
En rentrant à Paris, François Bergeron trouva parmi son courrier une lettre dont il reconnut l’écriture familière. Écartant les autres, il déchira l’enveloppe et lut :
Cher ami, c’est toujours un peu triste de souper seul quand on revient de voyage. Si, ce soir, en retrouvant votre logis de solitaire, vous éprouvez quelque mélancolie à ne demeurer qu’avec vous-même, venez donc dîner avec votre vieille amie qui désire vous parler de Thérèse.
Louise de Tresme.
Le cœur de Bergeron battit plus vite. Il ressentait une émotion dont il se savait gré chaque fois qu’il évoquait cette délicieuse baronne