— Vous n’avez pas de cœur. Ô ! Céleste dire que vous épouseriez plutôt mon directeur — qui est vieux et laid — parce qu’il porte un titre ronflant : baron Jacques-Lionel d’Adelberg !
— Certes. Par malheur, je ne le connais pas. Au fait, César, si vous vouliez me faire plaisir… Papa donne un bal costumé après-demain. Tâchez de nous amener votre directeur, présentez-le nous… Vous seriez si aimable !
— Par exemple ! Introduire moi-même un rival chez vous ! Vous plaisantez… Jamais.
— À votre aise, mon cher. Voici mon ultimatum : Vous ne reviendrez ici qu’accompagné du baron d’Adelberg, ou je ne vous reçois plus désormais. Décidez.
— Mademoiselle, c’est cruel !… Et si mon directeur refuse cette invitation ?
— Demandez-lui de l’augmentation à la place, sûr qu’il choisira plutôt le bal.
Et la belle Mlle Poulot se leva, congédiant son amoureux d’un charmant sourire de moquerie.