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Claude, avec des gestes pleins d’aisance, de galanterie déférente. Et la jeune fille, comparant les manières du député à celles de Georges, songe, attristée :

« Henri a l’air de me respecter, lui… Il a remarqué, cependant, que son frère me fait la cour… Ainsi, ça lui semblerait naturel que Georges m’aimât pour le bon motif… Il est donc plus honnête et plus désintéressé que son cadet ? »

Sans se douter — la pauvre Claude ! — que le député Derive choie en ce moment l’aventure de tout repos qu’il souhaite à Georges, et se dit, tandis qu’il lui baise dévotement la main : « Quelle charmante petite maîtresse s’est choisie mon frère ! »

À l’instant où l’on passe dans la salle à manger, Georges Derive rejoint les Lambert-Massin.

— Prenez le bras de Georges, chuchote Marthe à Claude ; ce sera une façon de réparer votre bévue.

Fascinée par les regards fulgurants de sa cousine, Claude obéit afin d’esquiver de futurs