Page:Marais - Le Huitieme Peche.pdf/77

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rendre, pour m’acquitter… Oh ! si papa vous avait connus tels que vous êtes : lui qui n’osait pas vous fréquenter… Je vous aime… Je ne sais comment m’exprimer pour vous décrire ce que je ressens…

Marthe et Léon échangent un long regard. Marthe s’émeut de nouveau. Son mari hésite une minute ; puis, s’approchant de Claude, il effleure son front d’un baiser et déclare, d’une voix solennelle :

— Vous n’avez pas à nous remercier, mon enfant… Nous faisons ce que nous ordonne notre conscience.