Page:Marais - Les bottes de l'ogre, Les Annales politiques et littéraires, 29-12-1918.djvu/8

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Ce que prévoyait le malheureux gosse arriva : au matin, en dépit de ses efforts, le petit Schutz se trouva ramené à son point de départ et cueilli au vol par l’Ogre qui prenait le frais, à son réveil.

Alors, celui-ci, examinant l’enfant, éclata d’un gros rire tudesque qui empourprait ses joues, gonflait ses veines, dilatait sa panse ; et il ricana méchamment :

— Ach !… Le sot, le petit imbécile… Il s’est trompé de bottes : il a pris celles d’Hindenburg !

jeanne marais.
(dessins de a. cahard).