Page:Marais - Nicole, courtisane.djvu/312

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Mais qu’est-ce que je disais donc ?… Ah ! oui, tu es certaine, maintenant, Nicole, que je n’ai pas que des grues pour maîtresses ?

ÀÀ bout de forces, épuisé par cette longue tirade, M. Yves ânonne, bégaie, divague… Il s’affaisse sur le divan, pantin désarticulé. Il me regarde d’un œil noyé de vague concupiscence.

Dieu ! que c’est laid, un homme saoûl ! J’entends Nadine ouvrir la porte du cabinet.

Ah ! j’en ai assez. Je ramasse mes jupes, à la hâte, j’enfile mon manteau, et je me sauve, — écœurée…