Page:Marais - Pour la bagatelle.djvu/119

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Allons ! ça, c’est le bouquet ! s’exclama Maximilien d’un ton navré.

Et il tendit au député la carte qu’il avait retirée de l’enveloppe. Romain lut :


La Comtesse de Francilly
remercie vivement M. Neuville ; et reste chez elle le lundi.


Il regarda Maximilien d’un air interrogateur ; et remarqua :

— Mais c’est une invitation ?

— Parbleu ! Je l’ai bien cherchée… Je dois vous avouer que je suis sorti hier du théâtre avec une envie effrénée de poursuivre mes relations avec ces dames. Ce matin, de très bonne heure, je suis allé dans un magasin de primeurs et j’ai fait emballer une dizaine d’admirables pèches dans une bourriche que j’ai fait porter chez Mme de Francilly « en la priant respectueusement d’accepter ces quelques