tant que je suis la principale intéressée à y rester, ici !
Et Camille ajouta gaiement :
— Mon cher beau-frère, je vous présente monsieur Vérani, mon fiancé, que je vais épouser dans quelques semaines… Prétendrez-vous encore qu’on vous trompe, devant le fait accompli ? Voici la vérité : j’aime Romain ; ma mère se montrait opposée à notre union : la situation politique de mon fiancé n’étant pas pour lui plaire. Alors Simone, ma confidente, accepta de favoriser notre amour et m’accompagna à chaque entrevue que j’avais avec Romain. Elle lui écrivit même pour les lui fixer. Des délations d’ancillaires trompés par les apparences vous abusèrent… Ma sœur s’est compromise à vos yeux. Deviez-vous douter d’elle, vilain jaloux ?… Implorez tout de suite votre pardon.
Armand déclara, — et sa fatuité, soulagée, s’épanouissait :
— Ma chère Camille, je suis satisfait de ce