teur ; pour finir, au dénouement, par épouser un châtelain des environs.
« Maître, laissant toute fausse modestie de côté — la modestie, c’est comme un parapluie : il ne faut s’en couvrir qu’à bon escient ; — je vous certifie que je suis aussi spirituelle, fine et charmante que votre Yvette et que je pourrais également subjuguer le châtelain des comédies, si quelque ingénieuse « ficelle de métier » le plaçait en ma présence.
« Hélas ! Yvette a plus de chance que moi : elle est la fille de Marcel d’Arlaud. Son père s’entend à lui ménager d’heureuses rencontres.
« Mon papa, à moi, n’est qu’un simple employé — d’esprit peu inventif — incapable d’agencer des événements propices à l’établissement de sa progéniture.
« Alors…. Il m’est venu cette idée hardie de vous écrire. Ô Maître, vous possédez tant d’imagination !… et je ressemble tellement à vos héroïnes.
Maintenant que vous connaissez ma situation, voulez-vous me donner le moyen de trouver le fiancé rêvé ? Deux mots de vous… Un tout