Page:Marais - Trio d amour.pdf/256

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visage d’Adrienne ; il assistait à cette résurrection sentimentale, il prévoyait un avenir de joie — oubliant vingt ans d’amitié pour rêver à la prochaine heure d’amour.

Alors, exprimant sincèrement, cyniquement ce qu’ils constataient l’un et l’autre en eux-mêmes, le député murmura d’un air de regret et de résignation :

— Dire que c’est la mort qui nous fait aimer à vivre !


Fin.




Paris. — imp. Paul Dupont (Cl.). — 211.3.19.