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AVANT-PROPOS




J’ai réuni dans ce volume diverses lectures faites à la Société des Études historiques sur des ouvrages dont elle me chargeait de lui rendre compte, ou sur des sujets qui avaient frappé mon attention. J’y ai joint une conférence sur Treilhard qui m’a été demandée en 1882 par l’Association Corrézienne, et des « Souvenirs », publiés l’an dernier par la Revue des Deux Mondes, sur une affaire concernant le Grand Orient de France, dont j’ai été rapporteur au Conseil d’État en 1863.

J’ai eu soin de rappeler la date de chacune de ces études. Les choses changent vite en France ; et peut-être aujourd’hui ne songerais-je plus à écrire quelques passages, notamment sur l’idée de patrie, qui datent à peine de quelques années.

J’avais intitulé autrefois « Le Charme de l’Histoire » une courte allocution que j’avais prononcée en ouvrant la séance publique de la Société des Études Historiques l’année où elle m’avait