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Page:Marc de Montifaud Sabine 1882.djvu/7

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SABINE




PROLOGUE


I


— Je ne me trompe pas, c’est bien mon incomparable Junon ?

— Tiens, vous ici, mon cher ?

Ces deux exclamations se croisaient dans une rue du Caire, entre une femme d’une corpulence excessive et un homme de trente-cinq à trente-huit ans.

En une minute, la dame à l’embonpoint au-dessus de la moyenne eut inspecté la toilette et l’air de tête du personnage qui l’interpellait, et, satisfaite de son examen, poursuivait :