Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/10

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séquences, réellement fâcheuses pour des fabricants dont la production grandissante pouvait regretter un marché de premier ordre, privilégié jadis, où maintenant elle rencontrait des concurrences redoutables.

D’un autre côté, les Belges n’échappaient pas à l’instinct conquérant des peuples occidentaux dont ils sont une petite branche détachée en nation indépendante par les hasards de la politique européenne. Cet instinct pousse nos races vers les terres tropicales. On l’a déguisé sous les apparences d’un apostolat civilisateur ; ce ne fut jamais que du prosélytisme mercantile et conquérant, conséquence atavique des instincts guerriers et pillards communs à toutes les hordes indo-germaniques dont nous descendons.

C’est aussi la démonstration préventive d’un autre instinct portant les hommes du Nord à s’assurer de refuges dans les zones chaudes pour le temps ou le froid polaire, continuant à gagner de proche en proche, chassera les peuples de nos régions vers les