Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/109

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

l’armée. Ces guerriers m’ont tout l’air d’avoir eu la frousse d’aller de l’avant dans les marécages forestiers de la rivière et d’affronter les traits empoisonnés des archers nègres. Le sous-off déclare qu’il n’a pas voulu s’engager dans un pays qu’il ne connaissait pas. Nos dissidents l’ont échappé belle, à l’entendre.


On le voit, partout l’autorité de l’État, même lorsqu’il n’est pas absolument encore le maître. Œuvre d’accaparement incroyable, menée avec ténacité, avec patience, et dont la réussite est immanquable tant que l’on n’aura pas modifié le statut réel de l’État indépendant du Congo.